C’est incontestable, le secteur de l’automobile a tardé à prendre conscience des changements induits par la révolution numérique. En effet, les constructeurs auto ont tardé à créer des plateformes en lignes adaptées aux nouveaux usages de consommation et ont souvent raté l’adaptation de leurs communications au travers de nouveaux supports numériques. Depuis la crise sanitaire et l’urgence de la digitalisation, de nombreux progrès ont été faits. Mieux encore, il semblerait que tout s’accélère dans cette industrie, l’une des plus importantes dans le monde entier : l’automobile part à la conquête des mondes virtuels !
De quoi parle-t-on vraiment ?
Par mondes virtuels, il faut plus précisément s’intéresser à la métaverse. C’est la dernière révolution que connaît le numérique depuis l’avènement du web 2.0 qui apportait la dimension d’interaction. Ce web 3.0 apporte quant à lui aujourd’hui une immersivité et avec lui une économie émergente basée sur les échanges avec des crypto-monnaies. La métaverse est donc un monde parallèle qui est construit sur le modèle de la blockchain : une technologie qui permet de stocker et de transmettre des informations de manière transparente, sécurisée et sans organe central de contrôle. Elle apporte un caractère décentralisé à ces univers. Le métavers devient ainsi un écosystème ouvert et indépendant auquel tout le monde peut participer gratuitement, y construire des éléments, et même y dépenser et gagner de l’argent. C’est d’ailleurs d’après cette technologie que sont créés les NFT tout comme les crypto-monnaies.
Les NFT sont des jetons non fongibles, et sont des clés certifiées au travers de ce mécanisme de blockchain. On ne peut ni les coller, ni les modifier : ils sont uniques . Ils sont composés de 3 éléments : des identifiants qui le rendent uniques, des codes informatiques ainsi que des métadonnées avec notamment le lien qui pointe vers le fichier ou l’œuvre auxquels ils sont associés. En cela, les NFT sont infalsifiables et donc impossibles à modifier.
Voici, entre autres, l’un des atouts qui rend ces univers virtuels séduisants pour le secteur automobile !
Quels sont les intérêts des constructeurs automobiles dans la métaverse ?
Du point de vue des NFT d’abord.
Pour l’industrie automobile, ils seront très certainement des outils du futur. Pour le comprendre avec les développements précédents, certains constructeurs ont déjà vu avec ces tokens une sécurité de suivi du véhicule. C’est le cas notamment d’Alfa Romeo qui a récemment travaillé sur le fait qu’une modification ou une maintenance de leurs véhicules générerait des NFT. A titre d’exemple, sur leur modèle Tonale, impossible de changer le kilométrage, d’omettre un choc et on a même l’information des dates d’intervention. Aucune intervention humaine ne pourrait corrompre le concept. Quid de cette application concrète du système en dehors d’un suivi chez le constructeur en question ? Pour l’instant, cela devrait s’avérer impossible et cela risque de poser problème aux automobilistes et aux réparateurs automobiles.
Outre cet aspect “outil” pour les constructeurs, il s’agirait pour eux d’utiliser cet aspect NFT à des fins de communication et marketing. Ainsi, la marque Alpine a proposé des crypto arts (de certains) de ses cinq modèles. Ces créations artistiques, uniques en leur genre, seront disponibles sous forme de NFT, très prisées des collectionneurs à l’avant-garde d’un nouveau marché de l’art et des items virtuels en pleine expansion. Le constructeur sud-coréen Hyundai a également proposé en collaboration avec MetaKongs, 30 NFT exclusifs dont la Hyundai Pony, un vieux modèle des années 70-80 très populaire aux Etats-Unis, qui fut la première voiture de la marque exportée mondialement. On voit donc que les marques utilisent ce biais en pleine expansion pour un aspect publicitaire.
Ce qui est certain, c’est qu’on observe que la métaverse serait donc un moyen de faire perdurer certains modèles même anciens, virtuellement du moins en continuant de les faire exister en pixels.
Plus globalement, grâce à ces technologies innovantes, des outils d’évaluation, des techniques inédites et exclusives seront incorporés dans le processus de production. L’intégration du monde virtuel dans la construction automobile optimisera le processus de fabrication.
Il est tout à fait possible de croire que cela participera à stimuler encore plus le marché et d’accélérer l’approvisionnement. La métaverse pourra très certainement aider les personnes qui conçoivent les nouveaux modèles de voitures. En effet, elle aidera en abaissant toutes les barrières du monde connu, à la mise en place de nouveaux prototypes en temps réel avec d’autres créateurs aux quatre coins du monde.
Enfin, si la métaverse n’est pas une menace pour la mobilité que représente le monde automobile c’est parce qu’elle permettra une mobilité enrichie de données récoltées pour les constructeurs automobiles. Ces données permettront de nombreuses avancées en termes d’aide au stationnement ou de pilotage à distance de véhicules autonomes.
On peut donc en déduire que le monde virtuel permettra très certainement de réinventer le secteur automobile de demain.
S’adapter, c’est ce que fait le réseau N°1 d’agences automobiles. Depuis sa création, Ewigo est un concept qui évolue perpétuellement en fonction des évolutions du marché. Cela lui permet de garder une longueur d’avance sur son secteur.
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